Terre de lumière

Monastère Shaolin " temple de la jeune foret " prés de du mont Song shan et de la rivière Loyan. 

    L' Histoire continue !    

                                                                                            06 Octobre - 09 Octobre 2020

      
Kwaï chang Cain                      Maître Kane

 La rencontre du Maître Kane.

* Nous étions quatre, et nous rentions dans le temple, a pas feutré !

Devant nous une salle sombre avec sur un socle à notre droite

une main ouverte en bronze debout à la vertical,

devant faire un mètre quatre-vingt de hauteur.

le guide nous fit signe de rentrer.

Nous vîmes un long couloir éclairé par des grandes bougies de chaque coté.

puis nous tournions a gauche.

Nous entrions dans une petite pièce éclairé à la bougie. 

Un moine distingué était assit au centre.

Devant lui une longue table basse à hauteur d' un chat. 

Nous étions en ligne debout face à cette homme qui nous

fit signe de s' assoire. *

le guide, me servit une tasse de thé, que j' adressa à mon camarade

d' a coté, et fis de même pour les autres, avant de garder la mienne.

Puis le guide  sert l' homme, qui fit un signe en levant sa tasse.

Mes trois camarades, levèrent la tasse et le porta à leur bouche..

L' homme eu l' air surprit et fit un signe de la tête au guide.

Le guide se retourna et nous dit : 

-- Rentrez chez vous !

   Sur le moment, j' ai ressenti une peine immense et un grand découragement.

   Mais.. le guide se hâta de me dire :

-- Non ! Toi, tu peux rester !

   Je me retourne vers l' homme , qui me demanda :

-- Tu n' a pas bu ?

   Je lui répondis en me courbant le dos ( signe de gratification ) :

-- Apres vous honorable monsieur.

    il me fit signe de m' assoire et porte sa tasse de thé à sa bouche,

   et je fis de même. Il reposa sa tasse et me dit :

-- Jeune homme, qui t' a éduqué ?

--  Mon grand père, monsieur, lui répondis-je.

-- Il t' a bien éduqué, Comment t' appelle tu ?

-- Kwaï chang Caine lui répondis-je.

-- Caine ! Ce n' est pas Chinois !

    Affirme t' il gentiment.

-- Mon père était américain vénérable monsieur.

-- Que sont devenu tes parents ?

-- Ils sont mort répondis-je.

-- Et tes grand parents ?

-- Mort aussi, ils sont tous mort.

   Et il me dit :

-- Dans ce temple, nous acceptons uniquement des chinois de souche.

   Je baissais la tête tandis que des larmes roulèrent sur mes joues,

   j' étais abattu. Il resta en silence quelque instant et me dit avec prestance :

-- Il y a un début à tout !

   Je levis la tête doucement, et délicatement il me dit :

-- Approche !

   Il me tend sa main droite dans laquelle est placé une pierre

   ( oeil du tigre ) et me dit :

-- Essaie d' attraper cette pierre  dans ma main, le plus vite possible !

   Je fixe la pierre, puis de toute mes forces tente de l' attraper.

  Mais pas assez rapide sa main s' est refermé aussitôt.

  Il me dit :

-- Quand tu pourras attraper cette pierre, il sera temps pour toi de partir.

   Excuse moi je dois te laisser.

C' est ainsi et c' est  un peu plus tard que je  su que je me suis entretenu

avec l' un dès plus grand maître, du monastère. Maître Kane.

 La première étape était passé. Mais je ne suis pas encore admis

 officiellement..

-- Nakahijo --

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                                                Document

En se temps là, l' élève ne pouvait avoir aucune exigence.  Même si se dernier  vouait une total dévotion pour ses maîtres. 

Le postulant arrivant devant l' entré du temple " Shaolin " ( jeune foret ), voulant être

admis, n' avait aucune chance d' y entrer d' emblée. Il devait en attendre plusieurs jours à plusieurs semaines, avant que l' on fait fi de le remarquer. 

Pour tester son endurance, sa patience, sa volonté et sa motivation.

Le postulant s' y pliait de bonne grâce, car il savait que c' était la tradition, et que si il faiblissait à se teste, il était définitivement rejeté !

Il restera des heures, à attendre dehors, sous l' ardent soleil, la pluie diluvienne de la mousson, ou les vents froids de l' hivers il est là dès l' aube et s' intégrant peu à peu au paysage.

Si le postulant, parviens à être admis, on lui demandera de rendre quelques services

à l' école, sous forme de travaux manuels rebutant, tels que le nettoyage des abords ou l' évacuation des ordures. Si il accepte toujours sans poser de question, il a gagné la première manche !

Le matin suivant, le postulent se voit partager le petit déjeuné avec les anciens. parfois il rencontre d' autres débutants qui comme lui ont finis par se faire ouvrir la porte de l' école. Mais le maître est absent, et le petit déjeuné si mérité cache,

un nouveau  piège.

Les membres de l' école, ainsi que les nouveaux venus, non encore acceptés, reçoivent chacun un biscuit sec et dur ; 

puis un long moment après, on leur distribue des bols sans fond ; enfin vient la soupe de riz.

Si, dans impatience ou dans leur joie d' être enfin introduits, les nouveau invité ont mangé leur biscuit sans attendre

la suite, on lès reconduira à la porte ;

Seul celui qui a été assez patient et avisé pour imiter les anciens sera retenue : Comme eux, il bouchera le fond troué de son bol à l' aide du biscuit et il pourra manger la soupe. " il suffisait d' y penser ! non ? "

Ceux qui ont réussit sont admis à travailler à la cuisine et au jardinage.

A cela  les nouveaux venu vivront mille et  un tracas de la vie quotidienne, observé, étudié, analysés par les anciens, devinés jusque dans leur subconscient.

Le sens de l' honnêteté du candidat est testé également : On leur confie une certaine sommes d' argent pour faire un achat précis.

À son retour, on affecte de se tromper sur la somme réelle que l' on lui avait donné au départ et en lui prient de les garder.

Si le candidat cède à la tentation, on le reconduit directe à la porte. 

La dernière étape, c' est celle de l' endurance. on lui demande d' exécuter une position de base dite " cavalier de fer " !

Le candidat devra fléchir les jambes écarté au plus bas avec le dos droit immobile devant un  bâton d' encens..

le temps qu' il se consume ! De toute sa volonté, il doit tenir !

Si celui ci réussit, il deviens enfin membre du temple..

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Texte recueilli du livre - Kung fu " Trois mille ans d' histoire des arts martiaux chinois "

De Roland Habersetzer.

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